par Roger DELEPAULE, Directeur de marché scanner et Xray
La réduction de la dose patient est au cœur des préoccupations, tant en radiologie qu’en scanner, au point de devenir l’une des principales priorités dans le développement des nouveaux appareils.
Dans le cas du scanner, on trouve parmi les moyens les plus efficaces les reconstructions itératives. Cette méthode de traitement algébrique offre un niveau de bruit très inférieur à celui induit par la méthode analytique actuelle de rétroprojection filtrée. Obtenir un niveau de bruit fortement réduit permet alors de réduire l’émission de dose en conséquence.
Cependant, les rétroprojections filtrées sont très complexes, étant données les nombreuses données à prendre en compte :
– Les paramètres d’image et la physionomie du patient sont analysés afin d’obtenir les bruits électroniques et quantiques du détecteur pour les réduire au maximum à l’aide de modèles statistiques.
– Les images sont ensuite reconstruites tout en étant comparées à différents modèles anatomiques, ce qui permet d’améliorer la résolution spatiale sans pour autant nuire à la résolution en contraste.
Cette méthode, l’AIDR3D (Adaptative Iterative Dose Reduction), permet par la reconstruction itérative de réduire la dose jusqu’à 75%.
De par l’importante diversité de types d’examens, les morphologies des patients et les habitudes des manipulateurs radio, la dose en scanner varie de façon relativement importante entre chaque patient. Les outils de réduction de dose traitent donc chaque examen individuellement afin d’ajuster les différents paramètres d’acquisition, tout en permettant un suivi de la procédure par l’opérateur.