Par Nicolas GAUSSERAN
Profession : Directeur
Société : Medinbox
Depuis le début du siècle, la vidéo ne cesse de se développer au bloc opératoire. Simple enregistrement d’une intervention, retransmission en congrès, ou affichage des données, les usages sont nombreux. Mais face à une technologie en constante évolution, comment choisir ses équipements ? Quels formats utiliser ? Comment stocker et transférer les images ?
L’intégration vidéo a deux portées majeures : la pratique médicale (gestion des affichages, télédiagnostic, archivage) et la formation (étudiants, cas enregistrés). Ainsi d’une utilisation à l’autre, les besoins ne sont pas les mêmes quant à la qualité des images, à la taille des enregistrements et à leur stockage éventuel.
Les besoins actuels visent l’unification des dispositifs médicaux offrant des sorties vidéo, pour garantir certains formats d’enregistrement, différentes résolutions suivant l’usage, voire l’intégration de la vidéo 3D. Pour équiper un bloc opératoire d’un système vidéo, il faut alors s’interroger sur plusieurs points, tels l’affichage à l’intérieur et hors du bloc, l’installation d’un serveur vidéo pour le stockage des données, le compromis entre qualité et quantité des images…
Aujourd’hui plusieurs solutions existent pour le câblage. Par exemple, la fibre optique reste le plus onéreux, mais le meilleur moyen de transférer des images de haute qualité. Le câble coaxial permet quant à lui d’uniformiser les formats, et de supporter de la 3D à moindre coût.
Concernant la transmission vidéo, plusieurs choix sont également possibles suivant les besoins (du satellite à l’internet). L’important est de maîtriser le flux qui sort du bloc, et les applications qui en découleront.
Aujourd’hui, il est difficile de spécifier un format particulier de vidéos, car les usages et les installations diffèrent d’un établissement à l’autre. Mais tôt ou tard il faudra mettre en place une norme pour réguler les transferts d’information.