Fatima KADDARI-HIMEUR
Chef du service Biochimie, Immunologie, Pharmacotoxicologie
Centre Hospitalier de Saint-Denis
Stephanie WINICKI
Ingénieur biomédical – Centre Hospitalier de Saint-Denis
Les laboratoires de biologie médicale hospitaliers sont en pleine mutation tant sur le plan technique qu’organisationnel.
Le processus de l’analyse biologique se déroule sur trois étapes. Première étape, le pré-analytique qui consiste à prélever, enregistrer, transporter et acheminer les échantillons. Deuxième étape, la réalisation d’examens analytiques. Dernière étape, la phase post-analytique qui consiste à valider les résultats, stocker les échantillons et communiquer les résultats.
Les objectifs de cette automatisation sont multiples : le délai et la qualité de réponse, la traçabilité par la preuve de compétence sur toute les chaînes de production et les conditions de travail du personnel. Tous ces éléments contribuent à l’optimisation du parc, à sa mise en conformité pour répondre aux exigences de la commutation.La solution est une chaîne robotisée prenant en charge le processus depuis la pré-analytique jusqu’à la post-analytique. Sur la phase pré-analytique, le regroupement de centrifugeuses permet d’optimiser leur nombre. Lors de l’analyse, le partage d’automates entre les différentes familles du laboratoire peut être envisagé, tout en gardant en tête que cela demande des automates plus volumineux. L’examen peut suivre ou non un chemin circulaire. Dans ce cas, les phases post-analytiques boucleront sur les pré-analytiques. Cette révolution au niveau du laboratoire ne concerne pas la technique de dosage mais plutôt la réduction de toutes les tâches à faible valeur ajoutée pouvant faire perdre du temps aux techniciens.